الجمعة، 22 أبريل 2011

la pollution dans le monde

Les différentes sortes de pollution : il y a la pollution due aux transports, aux usines, l'essence des pétroliers, les déchets au quotidien, les eaux usées rejetées dans la mer. Un conseil : quand vous faites un petit trajet, prenez votre vélo ou allez à pieds ! thomas
Les animaux meurent t'ils. Pourquoi les animaux meurent ils ? Parce qu'on détruit leurs habitations et on pollue les rivières. Un conseil: s'il y a une poubelle pas très loin, jeter votre déchet. Merci. maxime
Les objets. Combien de temps faut 'il pour que les objets disparaissent ?
Journal : 3 à 12 mois,
mégot de cigarette : 1 à 5 ans,
chewing-gum : 5 ans,
peau de fruit : 3 mois à 2 ans,
cannette : 100 à 500 ans,
sac ou gobelet en plastique : 100 à 1000 ans,
polystyrène expansé ( barquettes alimentaires par exemple) : 1000 ans,
verre : 4000ans, filet de pêche : 6000 ans.
Ca prouve qu'il ne faut pas jeter des déchet dans la nature.
lucille
Les produits chimique. Pourquoi les produits chimiques polluent-ils la planète? Parce que les gaz chimiques sont dangereux et tuent la nature. Lucille , thomas , maxime
la planète. La pollution réchauffe la planète : c'est la fonte des glaces. Le mélange de l'eau de mer à l'eau douce peut produire d'énormes bouleversements climatiques : tsunami , tempêtes , etc. La pollution tue certains animaux Exemple: une poche peut tuer une tortue. thomas , maxime
la planète. Lucille , thomas , maxime

pollution en amerique

Un nouveau rapport sur la pollution industrielle en Amérique du Nord met en relief les effets subis par notre environnement aquatique commun



MONTREAL, QUEBEC--(Marketwire - 12 avril 2011) -
  • Plus de 228 millions de kilogrammes de rejets directs de polluants dans les eaux de surface ont été déclarés par les établissements industriels en Amérique du Nord en 2006.
  • En plus des rejets directs dans l'eau, les établissements industriels ont transféré un minimum de 133 millions de kilogrammes de polluants à l'égout et/ou dans des installations d'épuration des eaux usées.
  • Deux polluants représentaient à eux seuls 90 % du volume total déclaré de rejets dans les eaux de surface : les composés de nitrate et l'ammoniac, qui sont associés à l'augmentation de la charge en matières nutritives dans les lacs et les cours d'eau et à l'apparition de « zones mortes » dans les eaux nord-américaines.
  • Le rapport contient une analyse spéciale sur les sources de polluants, notamment de métaux lourds, observées dans deux importants bassins hydrographiques transfrontaliers : le bassin du fleuve Rio Grande/Rio Bravo et celui du fleuve Columbia.
La 13e édition du rapport À l'heure des comptes, publiée aujourd'hui par la Commission de coopération environnementale (CCE), dresse le tableau le plus complet actuellement disponible de la pollution industrielle à l'échelle de l'Amérique du Nord; elle documente des rejets et transferts de 5,7 milliards de kilogrammes de polluants effectués par les établissements industriels qui sont tenus de soumettre des déclarations aux programmes nationaux de registre des rejets et des transferts de polluants (RRTP) du Canada, du Mexique et des États-Unis.
Le rapport de cette année comprend une analyse spéciale qui porte sur les rejets de plus de 228 millions de kilogrammes de polluants dans les eaux de surface déclarés dans les trois pays. À l'heure des comptes révèle que deux polluants, parmi les 256 substances rejetées dans les eaux de surface, représentaient à eux seuls 90 % du volume total des rejets : les composés de nitrate et l'ammoniac. Ces polluants sont associés à la présence accrue de proliférations d'algues nuisibles, voire toxiques qui créent des zones mortes aquatiques, c'est-à-dire des zones d'épuisement d'oxygène, qui affectent de plus en plus les plans d'eau dans les trois pays nord-américains.
Outre les rejets directs dans les eaux de surface, plus de 133 millions de kilogrammes d'une grande variété de polluants ont été transférés à l'égout ou à des installations d'épuration des eaux usées. Selon que les eaux usées sont soumises ou non à un traitement et selon le degré d'efficacité du traitement appliqué, ces polluants peuvent eux aussi, au bout du compte, être rejetés dans les eaux de surface.
L'information sur les rejets dans les eaux de surface révèle en outre qu'il y a d'importantes lacunes dans le suivi de la pollution industrielle en Amérique du Nord, attribuables à des exemptions accordées par les programmes nationaux de RRTP pour certains secteurs d'activité et certains polluants et à la présentation de déclarations incomplètes par certains établissements. Par exemple, les installations publiques d'épuration des eaux usées ont déclaré pas moins de 44 % des rejets totaux dans l'eau, mais les données provenaient presque exclusivement des installations canadiennes. Aux États-Unis, le secteur des stations d'épuration publiques n'est pas tenu de déclarer ses rejets au programme national; au Mexique, très peu d'établissements de ce secteur ont soumis des déclarations au programme national en 2006. De plus, les composés de nitrate et l'ammoniac, les principaux polluants rejetés par les installations d'épuration canadiennes et américaines, ne sont pas soumis à déclaration au Mexique.
« L'efficacité de la coopération régionale dans le domaine de l'environnement dépend de la disponibilité de données comparables et complètes », souligne Evan Lloyd, directeur exécutif de la Commission de coopération environnementale. « La CCE travaille à favoriser une collaboration continue entre nos trois pays afin d'améliorer la qualité de cette information. Le rapport À l'heure des comptes et les données et analyses trinationales que la CCE diffuse fournissent aux gouvernements, à l'industrie et aux citoyens un important outil qui leur permet de lutter contre la pollution et de protéger tant la santé des populations que la salubrité des écosystèmes. »
Deux études de cas, dans le rapport, analysent les rejets de polluants dans deux bassins hydrographiques binationaux, celui du fleuve Columbia (Canada–États-Unis) et celui du fleuve Rio Grande/Rio Bravo (Mexique–États-Unis), et mettent en évidence des rejets de polluants d'intérêt particulier, notamment des métaux toxiques comme le plomb, le chrome et le mercure (et leurs composés). Pour la première fois, en combinant la couche cartographique des bassins versants du continent mise au point par la CCE et les données intégrées des trois RRTP nord-américains, il devient possible de représenter géographiquement les sources déclarées de pollution qui ont des répercussions sur chacun de ces bassins hydrographiques transfrontaliers. Le rapport montre, par exemple, que les rejets de deux métaux toxiques, le mercure et le plomb, dans les bassins des fleuves Columbia et Rio Grande/Rio Bravo sont surtout imputables, respectivement, à des sources canadiennes et mexicaines.
Des différences dans les critères de déclaration engendrent des lacunes
Le tableau d'ensemble des rejets et transferts de polluants que dresse À l'heure descomptes montre que les principaux secteurs industriels déclarants en Amérique du Nord, en 2006, étaient l'extraction de minerais métalliques, les activités liées au secteur de l'extraction de pétrole et de gaz, les centrales électriques alimentées aux combustibles fossiles, la fabrication de produits chimiques et la première transformation des métaux. Cependant, les critères de déclaration applicables aux secteurs d'activité et aux polluants varient d'un pays à l'autre, ce qui crée d'importantes lacunes dans le suivi de la pollution industrielle à l'échelle nord-américaine. Par exemple :
  • Aux États-Unis, le secteur de l'extraction de pétrole et de gaz n'est pas tenu de déclarer ses rejets et ses transferts au Toxics Release Inventory (TRI, Inventaire des rejets toxiques) et le sulfure d'hydrogène n'est pas une substance visée par ce programme de RRTP (or, c'est le principal polluant déclaré par ce même secteur au Canada). Au Mexique, le secteur de l'extraction de pétrole et de gaz n'a déclaré aucune émission de sulfure d'hydrogène au Registro de Emisiones y Transferencia de Contaminantes (RETC, Registre d'émissions et de transferts de contaminants) pour l'année 2006.
  • Certains des polluants toxiques qui ont fait l'objet des plus importants rejets et transferts déclarés au Canada et aux États-Unis, comme le disulfure de carbone, les composés de zinc, le méthanol et l'acide chlorhydrique, ne sont pas soumis à déclaration au RETC mexicain. Par conséquent, lorsque ces polluants sont transférés outre-frontière au Mexique — c'est le cas, par exemple, de transferts de zinc des États-Unis au Mexique à des fins d'élimination ou de recyclage — il devient impossible d'en faire le suivi.
Les gouvernements accomplissent des progrès pour ce qui est de combler ces lacunes, notamment en supprimant des exemptions accordées à certains secteurs et en ajoutant des substances aux listes de polluants visés par les programmes nationaux de RRTP. Par exemple, l'Inventaire national des rejets de polluants (INRP) du Canada a récemment supprimé l'exemption applicable à l'élimination des résidus et déblais miniers. Compte tenu des données déclarées en 2006 par les mines de minerais métalliques américaines, cette mesure pourrait contribuer de façon importante à brosser un tableau plus clair des rejets du secteur des mines et de ses modes de traitement des polluants d'intérêt particulier. Les mines métallifères des États de l'Alaska, du Nevada, de l'Utah et de l'Arizona, par exemple, ont déclaré des rejets sur le sol — souvent, sous forme de piles de déchets ou dans des aires à découvert — de millions de kilogrammes de métaux lourds, notamment des composés de plomb et de mercure, substances qui sont toutes deux toxiques, biocumulatives et persistantes.
Consultez en ligne les données intégrées des trois RRTP nord-américains
Il est possible de faire des recherches dans la base de données utilisée pour l'établissement du rapport sur le site À l'heure des comptes en ligne de la CCE, qui est mis à jour annuellement et qui permet aux utilisateurs :
  • de consulter les renseignements de leur choix sur les rejets et transferts de polluants industriels;
  • de produire des rapports sous diverses formes, notamment des diagrammes en secteurs et des feuilles de calcul;
  • de créer des cartes et de les visualiser dans Google Earth;
  • d'analyser les données des RRTP en fonction d'autres types de caractéristiques, par exemple les bassins hydrographiques, les lacs et cours d'eau ou les agglomérations, en utilisant les données géospatiales de l'Atlas environnemental de l'Amérique du Nord.
À propos d'À l'heure des comptes
Tous les ans, la Commission de coopération environnementale publie le rapport À l'heure des comptes, qui présente une compilation des données publiques diffusées par les trois programmes nationaux de registre des rejets et des transferts de polluants (RRTP) en Amérique du Nord : l'Inventaire national des rejets de polluants (INRP) du Canada, le Registro de Emisiones y Transferencia de Contaminantes (RETC, Registre d'émissions et de transferts de contaminants) du Mexique et le Toxics Release Inventory (TRI, Inventaire des rejets toxiques) des États-Unis. L'édition de cette année analyse les données intégrées des RRTP pour l'année de déclaration 2006, soit l'année la plus récente pour laquelle des données étaient disponibles pour les trois pays lors de la rédaction du rapport.
Le site À l'heure des comptes en ligne comporte un outil polyvalent de recherche dans la base de données nord-américaine intégrée; on y trouve aussi les faits saillants et d'autres renseignements relatifs aux données, de même que des liens avec les rapports précédents et d'autres sources d'information connexes. Faites vos propres recherches dans les données en visitant À l'heure des comptes en ligne.
La Commission de coopération environnementale (CCE), qui a été créée par le Canada, le Mexique et les États-Unis, est chargée de mettre en œuvre l'Accord nord-américain de coopération dans le domaine de l'environnement (ANACDE), qui est un accord environnemental parallèle à l'ALÉNA. La CCE favorise la coopération entre les pays signataires de l'ALÉNA en vue de travailler à résoudre les questions environnementales qui suscitent des préoccupations à l'échelle continentale et, en particulier, d'exploiter les possibilités et de relever les défis qu'engendre le libre-échange dans le domaine de l'environnement en Amérique du Nord.

la pollution

La pollution radioactive est la pollution générée par la radioactivité. Elle peut avoir plusieurs origines :
1.Naturelle (ex: Radon).
2.Industrielle :
  • *pour la production d'électricité nucléaire, il y a pollution lors de la production d'électricité, lors du retraitement des déchets, lors du stockage des déchets radioactifs.
  • *dans le domaine médical qui crée également un certain nombre de déchets radioactifs.
  • *dans un certain nombre d'industries créatrices de déchets radioactifs (autres que la production d'électricité).
  • *autres.

3.Militaire : notamment lors d'essai de bombes atomiques qui ont été pendant longtemps fait en altitude, mais aussi par les épaves de chars laissées dans le désert après avoir été détruits par la fusion eutectique des obus à uranium appauvri : des enfants irakiens jouaient dans ces épaves !
4.Médicale : l'utilisation de substances radioactives pour des examens médicaux (ex: scintigraphie) pourraît contaminer les eaux via les urines des patients, provoquant une variation faible mais sensible de la radioactivité mesurée.
5. Accidentelle : lors d'accident nucléaire comme Tchernobyl, un certain nombre d'éléments radioactifs peuvent se disperser dans l'atmosphère et/ou le sol et/ou la réseau hydrographique (fleuves, nappes phréatiques, etc).
6.Par la respiration: si des particules de gaz radon se désintègrent alors qu'elles sont dans les poumons, elles se transforment en élément lourds qui se fixent, et continuent leur "vie radioactive" et leurs émissions nocives jusqu'à leur fin de vie.
7.Par l'alimentation: si un sol est contaminé par une pollution radioactive, les végétaux et les animaux mangeant ces végétaux courent le risque d'une contamination radioactive. Certains végétaux sont particulièrement radio-accumulants: lavande, champignons. Certains organes sont aussi plus sensibles: par exemple, la thyroïde fixe l'iode, c'est pourquoi en cas de contamination radioactive, on distribue des pastilles d'iode non contaminée aux riverains afin de saturer la thyroïde d'iode "saine" et d'éviter sa contamination par de l'iode radioactif.

la defenition de la pollution

Pollution : La pollution est une dégradation de l'environnement par l'introduction dans l'air, l'eau ou le sol de matières n'étant pas présentes naturellement dans le milieu. Elle entraine une perturbation de l'écosystème dont les conséquences peuvent aller jusqu'à la migration ou l'extinction de certaines espèces incapables de s'adapter au changement.

Souvent anthropique, c'est à dire due directement ou indirectement à l'activité humaine, la pollution peut cependant résulter de phénomènes naturels tels qu'une éruption volcanique ou solaire.

On distingue plusieurs types de pollutions :
- La pollution de l'air, provoquée par des polluants dits atmosphériques : rejet de pots d'échappement, des usines...
- La pollution du sol souvent d'origine industrielle ou agricole : utilisation d'engrais, de pesticides ...
- La pollution de l'eau qui peut résulter de la contamination des eaux usées, des rejets de produits (les produits phytosanitaires, ceux présents dans les engrais, les hydrocarbures...)
- La pollution par type ou agents polluants : pollution industrielle, radioactive, électromagnétique, thermique, lumineuse, spatiale, etc.
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l'homme prend peu à peu conscience de l'impact de ses actions polluantes et, de plus en plus, les gouvernements adoptent des mesures pour essayer de limiter l'empreinte écologique des activités humaines.
Les industries sont particulièrement touchées par ces mesures. Pour limiter la pollution dont elles sont responsables, elles tentent de réduire leurs émanations toxiques, d'utiliser des moyens de transports moins polluants et des fournisseurs moins éloignés, etc.


la pollution de la nature

pollution de l'environnement

pollution de la mer

Pollution des mers

La terre est la seuls planète connue qui possède de l'eau à l'état liquide (il semble y avoir quelques  traces occasionnelles d'eau liquide sur mars, et il y a peut être un océan sous la glace qui recouvre Europe, un des satellites de Jupiter). Pourtant, nous nous obstinons à traiter les océans comme d'immenses égouts à ciel ouvert.





Qui pollue la mer ?

Les fleuves !

L'embouchure du fleuve jauneLes trois quarts de la pollution marine proviennent de la terre, et de la pollution des fleuves qui s'y déversent. Le reste est dû à la navigation et aux installations pétrolières.  En Amérique du Sud, 98% des eaux usées domestiques finissent dans la mer sans traitement.

Chaque année,  les vingt pays qui bordent la méditerranée y rejettent 50 millions de tonnes de déchets.

Chaque jour, les chinois rejettent soixante millions de tonnes de déchets dans la mer jaune. Les égouts  du Japon, du Canada, des Philippines et de la Corée du sud finissent eux aussi dans la mer sans aucun traitement.

Les produits chimiques issus de l'agriculture industrielle et de l'industrie sont emportés par les fleuves jusque dans la mer et s'y accumulent. La mer noire est polluée par le Dniestr, le Dniepr et le Danube. Son écologie est anéantie. La mer de Norvège, la Baltique, la Mer de Barents, et certaines parties de la Méditerranée sont gravement contaminées par les déchets industriels et les métaux lourds. Ces produits peuvent décimer et rendre non comestibles des populations entières de coquillages, de crustacés et de poissons. La pollution aux pesticides en Caroline du Sud est responsable de la moitié des disparitions de poissons.

Stop ! La mer n'en peut plus !

Les marées noires :

Les plus célèbres :
  • Torrey Canyon (Cournouaille et Bretagne, 1967, 118 000 tonnes rejetées)
  • Amoco Cadiz (Finistère, 1978, 227 000 tonnes rejetées)
  • Tête de puit Ixtoc One (golfe du méxique, 1979) : 600 000 tonnes rejetées
  • Exxon Valdez (Alaska, 1989) : 40 000 tonnes "seulement" (notons que cela permettrait de remplir 125 piscines olympiques !) mais les dégâts furent considérables à cause de la fragilité de l'écosystème en Alaska : 250 000 oiseaux, 28000 loutres et 300 phoques furent tués.
  • Guerre du Koweit (1991, 1 million de tonnes déversées)
  • Erika (1999, 20 000 tonnes) : 350 Km de côtes furent touchées.
  • Jessica (Galapagos, 2001) :  1000 tonnes, seulement, mais 62 % des 25 000 iguanes de l'ïle furent exterminés.
  • Prestige (Espagne, 2002)
(Mais il y en a plein d'autres ! voir la liste complète sur wikipédia)



Les armateurs peu scrupuleux, qui alignent des pétroliers hors d'âge ou qui dégazent en pleine mer, sont légion : 27 pays proposent des pavillons de complaisance. Les plus importants sont le Libéria et le Panama.  Pour économiser les frais de nettoyage de leurs cuves, des centaines de navires pétroliers déversent, de nuit, le goudron qui tapisse le fond de leurs cuves en plein mer.  Cela représente 700 000 tonnes rien qu'en méditerranée. Même sans accidents et sans pollution illégale, l'activité "normale" des plate-forme pétrolières conduit a des déversements massifs de pétrole en mer. En mer du nord, cela représente chaque année, 20000 tonnes de pétrole, 84 000 tonnes de produits chimiques utilisés pour les forages et 6000 tonnes d'autres produits chimiques.

On estime à six millions de tonnes par an la quantité d'hydrocarbures introduite dans les océans par l'activité humaine, ce qui constitue par conséquent une cause fondamentale de la pollution des océans. Sachant qu'une tonne peut recouvrir environ une surface de 12 kilomètres carré,  les océans sont donc contaminés de façon quasi permanente par un film d'hydrocarbures.

On constate qu'il faut six à sept ans pour faire disparaître les traces visibles d'une marée noire, mais dans des pays plus chauds ou plus froids que la France cela peut durer bien plus longtemps. Ainsi 13 ans après l'échouement de l'Amoco Cadiz, certains marais et quelques vasières n’avaient toujours pas retrouvé leur repeuplement d'avant la catastrophe. Les eaux du Golfe Persique, mer peu profonde et sans courants, resteront sans doute plus d'un siècle contaminées par la folie des hommes lors de la guerre du Koweit.

Autres naufrages, et dégâts de la navigation

Il n'y a pas que les marées noires : certains bateaux transportent des produits chimiques, et il leur arrive aussi de couler... C'est le cas du Levoli Sun, en Octobre 2000 au large du Cotentin, avec 6000 tonnes de produits chimiques toxiques (styrène monomère, méthyle-éthyle-cétone et propanol). Il s'agissait d'un navire qui était classé 35 sur un indice de vétusté qui compte 50 degrés.

Mais tout navire qui coule, et pas seulement les pétroliers et chimiquiers,  emporte avec lui dans les profondeur son carburant, ce qui peut aller jusqu'à plusieurs centaines de tonnes.  Dans certains régions du monde, les déchets chimiques sont tout simplement jets à la mer, y compris en faisant couler volontairement les navires qui les transportent (triple bénéfice : on se débarrasse de produits dangereux ni vu ni connu, on se débarrasse de vieux cargos rouillés, et on empoche l'assurance !). En Italie, la mafia "évacue" environ 35 millions de tonnes de déchets de cette manière, chaque année.

Vous ne le savez peut-être pas,  mais les navires polluent même lorsqu'ils ne coulent pas, et ne transportent pas de produits chimiques, et même les voiliers de plaisance ! En effet presque tous les bateaux ont la coque enduite de peinture antifouling, contenant un produit, le tributyltin, qui empêche les crustacés de s'y accrocher. Ces peintures, sont toxiques. Elles provoquent des difformités sur les huîtres et des changement de sexe chez les buccins. (Le trybutiltin devrait être interdit en 2008).

Les navires de croisière ne sont pas les derniers à polluer. La Royal Caribbean Cruise, deuxième opérateur mondial de croisières touristiques,  a été condamnée trois fois pour déversement illégal de pétrole et produits chimiques en mer.

Rejets nucléaires

Étant donné que les mers recouvrent les deux tiers du globe, les spécialistes ont donc «naturellement» pensé à elles pour se débarrasser de ces substances mortelles. Depuis longtemps déjà, les puissances nucléaires (Grande-Bretagne en tête) sont contenté de rejeter leurs déchets radioactifs dans les mers à l’aide de fûts métalliques qui rouillent rapidement.  Le pouvoir corrosif de l'eau est considérable, aucun fût ne lui résiste plus de quelques mois à quelques années.  Depuis 1972 à Londres, plusieurs grandes nations ont décidées de stopper le rejet à la mer des déchets à haute activité, mais en revanche de poursuivre le stockage des déchets à moyenne et faible activité.

Un barril de dechets nucleaires anglaisPourtant, aujourd'hui tout le monde sait bien que la pollution nucléaire est la plus dangereuse et la plus insidieuse de toutes. Les doses de radioactivité auxquelles un organisme est soumis s'additionnent et les effets cumulés se font ressentir dans toute la descendance des algues et lors de leur mort ils se décomposent sur les fonds et forment un dépôt sédimentaire contaminé.  Les radio nucléides se substituent dans les tissus vivants, à des éléments qui y sont normalement présents et s'y concentrent. L'iode 131, par exemple, remplace l'iode non radioactif et se trouve en proportion très importante dans les algues. Les algues concentrent également préférentiellement le plutonium.

Il existe un certain nombre de centrale nucléaires au bord des mers (sans compter les 400 qui sont le long des fleuves). Mais la plus célèbre installation qui rejette des déchets nucléaires dans la mer est le "tuyau de la Hague" dans le Cotentin (France). Ce tuyau, d'une longueur de 5 Km, rejette directement dans la mer les déchets nucléaires de l'usine de retraitement AREVA/COGEMA de la Hague.
La radioactivité des rejets est a peu près constante et vaut 300 microSieverts par heure. L'usine en rejette 230 millions de litres par an. Ce tuyau est en mauvais état, entartré, et a subi plusieurs fuites (en mer et sur terre). Plusieurs études ont établi une recrudescence statistiquement importante de leucémies dans la région de La Hague. Cette augmentation se poursuit.

Enfin les militaires sont responsables de pollutions nucléaires :

En Août 2000, le sous marin atomique russe Koursk se livrait aux essais d'une torpille à propulsion par moteur fusée, capable de foncer à 500 Km/h vers sa cible, sous l'eau. Des observateurs chinois étaient présents à bord, chose inacceptable pour les américains, qui l'attaquèrent avec deux autres sous-marins. Les 118 marins à bord du Koursk périrent.  Conscients de la pollution terrible que le réacteur nucléaire pouvait provoquer, les russes tentèrent de renflouer le Koursk, mais seule la partie arrière (incluant le réacteur) fut remontée. L'avant, à 118 m de fond, fut torpillé à nouveau pour effacer les traces de l'attaque, un accord (secret) étant intervenu entre-temps entre la Russie et les USA pour étouffer l'histoire. Cette histoire est donc à mettre au conditionnel, puisqu'il n'en reste aucune preuve tangible.

Au total, On recense 31 sous-marins nucléaires coulés. 150 sous-marins atomiques de plus achèvent de se rouiller dans la presqu'île de Kola, en Russie. Le nombre de bombes atomiques qui gisent au fond des mers est, lui, inconnu. Probablement plus d'une centaine...

Conséquences de la pollution des mers

Disparition de la vie

Lorsque la pollution est importante, la vie marine est tout simplement tuée. Une marée noire due à x tonnes déversées tue directement à peu près la même quantité de biomasse marine dans les mois qui suivent. Quand la pollution est plus faible, il existe néanmoins un risque sérieux de disparition des espèces animales et végétales.

On ne le sait pas, mais le taux de nitrates augmente rapidement dans l'eau de mer. Comme pour les rivières, il existe un danger sérieux d'eutrophisation. Cela commence déjà le long des plages, le long de l'Europe, qui se couvrent progressivement de bandes vertes (qui puent le soufre, soit dit en passant).  C'est encore plus accentué en mer noire et Adriatique. Dans le golfe du Mexique, les nitrates déversés par le Mississipi ont crée une zone de 16000 km2 où toute vie marine a disparu.

corail mort (blanchi)Les coraux des grandes barrières de corail (600 000 Km2), second écosystème le plus diversifié de la planète après l'Amazonie, sont en voie de disparition : 80 % des coraux sont menacés, 10% ont déjà disparu de manière irréversible.

Et lorsque la vie ne disparaît pas, elle change. A cause des déchets toxiques, les phoques de la mer de Wadden, qui borde le Danemark, l'Allemagne et les Pays-bas, sont devenus vulnérables à un virus, le Phocine Distemper, qui a tué des milliers d'entre eux en 2002.

La pollution biologique : Bio-invasion

C'est une pollution assez peu connue, mais redoutable : Elle décime des populations entières, menace la bio-diversité et à d'importantes conséquences financières.

Elle est principalement provoquée par le déballastage des cargos. De quoi s'agit-il ? Il se trouve qu'un cargo est fait pour être plein. S'il est vide, il est instable et risque de se retourner à la première grosse vague. Les cargos sont donc, équipés de ballasts, un peu comme les sous-marins. Lorsqu'il quittent un port à vide, ils remplissent leurs ballasts, pour faire descendre leur ligne de flottaison. En arrivant aux ports de destination, ils vident leurs ballasts.

Ce faisant, ils transportent sans sans douter des centaines de petits animaux, spores et oeufs, sur des milliers de kilomètres. Ils contribuent donc à la dissémination accélérée des espèces. Et on estime qu'entre trois mille et quatre mille espèces trouvent ainsi un nouvel habitat chaque jour. Lorsqu'elles survivent sur leur lieu de destination, ces espèces menacent très souvent l'existence des espèces indigènes. Dans la baie de sant Francisco, 230 espèces "étrangères" sont ainsi venu s'établir, et on pris la place des espèces locales. La palourde asiatique a ainsi remplacé les palourdes locales. Or ces palourdes, contaminées au Sélénium, empoisonnent les oiseaux et poissons locaux qui s'en nourrissent...  Dans la mer d'Azov, les méduses Mnemiopsis leidyi en provenance des USA on tellement proliféré qu'elles ont détruit le plancton et condamné à la ruine les pécheurs.

Le nombre d'espèces d'algues toxiques ou vénéneuses a triplé depuis 1984.  Elles peuvent tuer les poissons, les oiseaux de mer, et contaminer les coquillages qui auront été à leur contact, avec risque d'empoisonnement du consommateur.

L'algue tueuse en Méditerranée : la Caulerpa Taxifolia

L'aquarium marin de Stuttgart, en Allemagne, décida dans les années 1950 d'importer et de croiser plusieurs souches de Caulerpa taxifolia d'Amérique du Sud, pour servir de décoration dans ses différents bacs. La variété créée est appelée la « Caulerpa taxifolia aquariologique »

Après avoir été envoyée dans différents aquariums, la Caulerpa taxifolia est relâchée accidentellement par l'aquarium de Monaco, en 1984. Plusieurs hypothèses différentes se sont affrontées, mais l'analyse de marqueurs moléculaires a confirmé cette thèse.

En 1984, elle couvrait un mètre carré. En 1990, elle recouvrait trois hectares; on estimait, en 1992, que la surface qu’elle occupait était de plus de cent hectares. En 1994, elle occupait plus de 20 fois cette surface et nul ne sait comment arrêter la progression de la caulerpa.
À partir de cette date, elle prolifère sur presque toutes les côtes méditerranéennes. Seules, pour l'instant, les côtes marocaines, de Sardaigne et de Sicile sont épargnées. On peut la trouver de la surface jusqu'à une profondeur de 100 mètres. Elle se développe sur tous types de substrats.  De surcroît, sa progression est favorisée par le manque d'entrain des brouteurs naturels attribué à la présence de toxine synthétisées par l'algue : la taxifolia est en effet toxique pour la faune aquatique...

L'impact de la caulerpa sur l'écosystème de Méditerranée est considérable. Plusieurs espèces végétales vivent sur le littoral méditerranéen et jouent pour la plupart un rôle bien défini dans la chaîne alimentaire. Or cette algue induit une forte diminution de la biodiversité dans les milieux colonisés.  Dès 1991, on a remarqué qu’elle avait recouvert des herbiers à Cymodocea nodosa et surtout à posidonie. L'herbier à posidonie semble dans un premier temps bien réagir au contact de l'algue, en augmentant sa production. Puis, une fois totalement envahie, elle montre des signes de stress (chute des feuilles…) qui abouti à une régression puis à la disparition totale de l'herbier ainsi que les algues poussant sur les posidonies.

la pollution de l'eau

La pollution de l'eau est une altération qui rend son utilisation dangereuse et (ou) perturbe l'écosystème aquatique. Elle peut concerner les eaux superficielles (rivières, plans d'eau) et/ou les eaux souterraines.
Les différentes sources de pollution, cliquez pour en savoir plus.
Elle se manifeste principalement, dans les eaux de surface par une pollution chimique ou par des virus et des bactéries pathogènes.

pollution

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La pollution atmosphérique ou pollution de l'air

La pollution de l'air en milieu urbain, qui se caractérise par la présence de particules fines (les aérosols, et notamment de carbone) et de smog urbain (y compris l'ozone) bien visible, cause en moyenne chaque année la mort prématurée de 2,3 millions de personnes dans le monde dont 400 000 en Europe, selon l'Organisation météorologique mondiale et la Commission Européenne.

La pollution de l'air en Europe : cartes et chiffres

UE Il existe actuellement en Europe autant d'indices de qualité de l'air que de villes, chacune ayant développée sa propre échelle et sa propre représentation ...
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carte PREV'AIR délivre des cartographies d'ozone et de dioxyde d'azote, deux polluants réglementés en regard de leur impacts sanitaire et environnemental importants ...
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La pollution de l'air : dossiers

pollution Dorénavant, les médias relatent quotidiennement les problèmes environnementaux. Les occasions sont malheureusement devenues multiples et la pollution atmosphérique s'impose ...
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tabac Parce que la cigarette peut aussi être une affaire d'environnement, celui qui nous entoure tous les jours, au travail, chez nous et dans les lieux publics ...
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periph "Être exposé aux polluants atmosphériques c'est entrer en contact avec eux par l'intermédiaire de l'air ambiant. L'effet sanitaire éventuel est liée, notamment à la dose absorbée ...
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4x4 Que recouvrent les termes poussières, particules

pollution

La pollution est l’introduction de polluants (des substances chimiques, des substances génétiques ou énergie sous forme de bruit, de chaleur, ou de lumière) dans un environnement à un point que ses effets deviennent nuisibles à la santé humaine, à celle des autres organismes vivants, à l’environnement ou au climat actuel.
Il y a un très grand nombre de pollutions : la pollution humaine, la pollution diffuse, la pollution chronique, la pollution génétique, la pollution atmosphérique, la pollution électromagnétique, la pollution radioactive, la pollution thermique, la pollution du tourisme de masse, la pollution spatiale, la pollution d’origine militaire, la pollution sensitive, la pollution sonore, la pollution lumineuse, la pollution visuelle, la pollution olfactive.
Les pollutions d’origine humaine, dites aussi anthropiques, ont de nombreuses formes : locale, ponctuelle, accidentelle, diffuse, chronique, génétique, volontaire, involontaire, etc.
photo pollution d'entreprise
Au niveau législatif, dans la plupart des pays, le mot pollution qualifie la contamination d’un milieu par un agent polluant au delà d’une norme, d’un seuil, d’une loi, ou d’une hypothèse.
Il peut s’agir de la présence d’un élément, de chaleur ou rayonnement dans un milieu ou dans un contexte où il est normalement absent à l’état naturel.
La pollution diffuse est une pollution avec des sources multiples (pots d’échappement, épandage de pesticides..)
La pollution chronique est une pollution avec des émissions répétées de polluant, ou parfois lorsque le polluant est très rémanent.
La pollution du sol peut être d’origine industrielle, suite à la présence d’une industrie polluante ne prenant pas toutes les précautions nécessaires pour éviter les fuites, avec l’utilisation massive d’engrais ou d’insecticides qui s’infiltrent dans les sols.
Ces pollutions agricoles peuvent avoir plusieurs impacts sur la santé, en touchant des nappes phréatiques d’une part et en contaminant par bioaccumulation les cultures poussant sur ces sols d’autre part.
La pollution de l’eau peut avoir diverses origines parmi les exploitations agricoles industrielles, l’industrie et les eaux usées.
Les conséquences de la pollution sur l’environnement :
Elles se traduisent par l’effet de serre, les pluies acides, la modification de la couche d’ozone.
Des organismes de surveillance de pollution se sont mis en place. Grâce aux mesures effectuées, ils préviennent les décideurs et les industriels.
Les conséquences de la pollution sur la santé :
La pollution de l’eau peut avoir des conséquences sur la santé de l’homme.
La France et la plupart des pays développés ont établi des lois et des normes à ce sujet.
Ce n’est pas le cas partout : les maladies provenant de l’eau polluée tuent encore aujourd’hui des millions de personnes chaque année dans les pays pauvres.
Il s’agit de maladies provoquées par le fait de boire cette eau polluée et des maladies dues à un simple contact de la peau avec cette eau.
La pollution de l’air ou pollution atmosphérique peut être la cause de décès précoces.
Les effets chroniques de la pollution sur la santé sont deux à trois fois plus élevés que ceux estimés.
(Source : Michael Jerrett, professeur associé de médecine préventive à la Keck School of Medicine de l’Université de Californie du Sud.)
Il n’y a jamais eu autant de CO2 dans l’atmosphère.
La pollution atmosphérique fait 1000 morts chaque année en Ile de France.
(Source : O.M.S.)
Près de 30000 décès anticipés sont attribués à la pollution atmosphérique.
7 à 20% des cancers seraient imputables à des éléments environnementaux dont les produits chimiques, a déclaré le ministre de l’Écologie et du Développement durable, Serge Lepeltier, en ouverture des deuxièmes rencontres parlementaires Santé et Environnement sur les impacts des pollutions chimiques sur la santé.